Où exposer sa collection d'imprimés en France ?

Vous êtes designer textile ou aspirant ? Vous avez déjà créé une première collection de motifs et vous souhaiteriez la proposer aux professionnels du textile, de la mode, mais également de la papeterie, de l’objet, de l’ameublement, voici une liste (non exhaustive) des salons professionnels français auxquels vous pourriez postuler.

Et si êtes à la recherche de nouveaux designs pour vos collections de prêt-à-porter, vous trouverez dans ces salons, la crème des designers professionnels français (et pas que).

Première Vision

C’est probablement le salon le plus connu et le plus gros, uniquement dédié au textile au sens large, vous y trouverez des designers mais surtout beaucoup de fabricants de tissus, de fils, de cuir et d’accessoires, ainsi que les dernières innovations en matière de textile.
Récurrence : en février et en juillet.

Interfilière

Ce salon est spécailisé dans la lingerie et le swimwear. Vous y retrouverez des designers spécialiste du secteur ainsi que de la dentelle, des accessoires et des tissus spécifiques.
Récurrence : en juin et en septembre.

Maison et objet

Ce salon incontournable présente toutes les nouveautés du secteur de la maison. Décoration, objets, linge de maison, kids, cuisine, tout y passe. Pour la première fois cette année, un espace va être dédié aux designers textiles.
Réccurence : en janvier et septembre.

Playtime

Playtime est dédié est l’univers de l’enfant, les marques de prêt-à-porter, d’accessoires, de décoration y présentent leurs dernières nouveautés et une séléction de designers est présente.
Réccurence : en janvier et juillet.

Paris Print days

C’est le salon origaisé par la TRAME, la fédération française du design textile et surface, qui regroupe une trentaine de studios dans le 11e arrondissement de Paris.
Réccurence : en janvier et septembre.

Le Petit Salon

Un salon indépendant composé d’une vingtaine de studios, et qui s’adresse aux univers de la maison, de la mode et de la papeterie lors de 3 évènements par an.
Réccurence : en janvier, juin/juillet et septembre.

Bonnes mines

Un petit salon qui sait s’entourer des bons partenaires, avec un espace tendance, une séléction de designers pointue, et une comminucation léchée.
Réccurence : en février et septembre.

Motif Collectif

Situé à Roubaix, ce salon initié par un collection de designers regroupe des designers textiles de la région Hauts-de-France et de la Belgique.
Réccurence : en mars et septembre.

Paris prints

Une trentaine de studios de différents pays sont regroupés au coeur du Marais à Paris pour présenter leurs dernières collections.
Réccurence : en juillet et septembre.

Où exposer sa collection d'imprimés en France ?

5 astuces pour finir son Inktober !

C’est bientôt le 1er octobre, ce qui signifie pour la plupart des artistes : le commencement de l’Inktober !!!
Ça fait plusieurs années que je m’y colle, parfois je vais au bout, souvent non, aujourd’hui je vous partage mes 5 conseils pour (espèrer ^^) tenir jusqu’au 31 octobre.

1. Faire sa propre liste.

Il existe des tas de listes pour ce challenge, l’idée étant de donner de l’inspiration aux dessinateurs, des thèmes à suivre, et …je suis complètement incapable de m’y tenir. Car il est impossible selon moi d’être inspiré par absolument tous les thèmes d’une liste, aussi variée soit-elle ! Pour certains cette contrainte est un booster, pour d’autres c’est le blocage assuré.

Si vous êtes comme moi, je vous conseille de vous laisser guider par votre propre inspiration, au jour le jour. Car comme à dit un jour quelqu’un de très perspicace, “si tu sais pas quoi dessiner, dessine une fleur”. Autrement dit, il y a forcément quelque chose que vous aimez dessiner encore et encore, et ce sera votre joker pour toutes les fois où vous manquerez d’inspiration. Vous pouvez toujours aller piocher des idées dans des listes à droite à gauche, pour vous challenger, mais pour moi le plus gros challenge est de finir l’Inktober, peu importe comment.

2. Choisir un médium qui vous plait vraiment et que vous avez déjà expérimenté.

Au départ l’Inktober était basé sur le défi de dessiner à l’encre, de revenir à du dessin traditionnel. Depuis les choses ont évolué, et peu nombreux sont les artistes qui respectent cette contrainte,, la tablette graphique est devenue courante dans ce challenge, mais certains se lancent en gravure, aquarelle, gouache, tout est possible. Cependant mieux vaut garder votre médium de prédilection si vous souhaitez aller au bout, sous peine d’être rapidement découragé si les résultats ne sont pas à la hauteur de vos espérances. Il sera toujours temps de vous challenger sur un nouveau médium sur une durée plus courte… mais 31 jours, c’est long !

3. Choisir un format adapté.

Si vous décidez de partir en traditionnel, un petit format est sans doute plus adapté qu’un A3. En effet, même si on débute souvent le challenge très motivé, il ne faut pas oublier que vous aurez des contraintes et des imprévus durant le mois d’octobre qui ne vous permettront pas de passer autant de temps que vous le souhaitez sur un dessin. Le but du jeu étant de tenir la distance, choisissez un format adapté à votre médium.

De plus, réaliser toutes les illustrations sur un même format donnera une cohérence à votre production et vous serez de plus en plus à l’aise avec celui-ci au fil du mois. Choisissez par exemple un carnet dédié, ou des cartes découpées au même format. Anticipez également la présentation de vos illustrations sur instagram, allez-vous les scanner ? Les prendre en photos ? Dans quel cadre ? Bref réfléchissez. à ces contraintes en amonts pour un résultat harmonieux et un surcroit de motivation.

4. Aménagez votre emploi du temps.

Ce challenge est très chronophage et peut-être avez vous des rendus clients à faire , des enfants à nourrir, ou tout simplement une vie ? C’est pourquoi en plus du conseil précédent je vous conseil de vous organiser. N’hésitez pas à aménager des jours off dans le challenge, parce que le rythme est vraiment intense. Le fait de l’organiser et d’en parler en amont fait que le challenge sera quand même accepté, mais que vous ne finirez pas sur les rotules (du poignet). Pour ma part je préfère éliminer le week-end ou au moins le dimanche pour avoir un peu de répit, pouvoir rattrapper un retard ou parer à un imprévu. L’Inktober est un marathon, pas un sprint.

En ce sens vous pouvez vous avancer au mois de septembre pour anticiper les jours où vous ne pourrez pas dessiner par exemple, ou bien commencer quelques croquis. L’idée n’étant bien sur pas de préparer tous les dessins à l’avance, mais vous verrez qu’avoir quelques illustrations prêtes pourra vous sauver, et nombreux sont ceux qui disent ouvertement anticiper ce mois intense. 

5. Entourez-vous !

La magie de ce challenge est l’engouement qu’il soulève. Le nombre d’artistes à avoir rejoint le mouvement est incroyable, et vous avez forcément des amis, collègues, instapotes qui participent et pourront vous motiver à avancer. D’ailleurs même des personnes qui ne participent pas pourront être un soutien important. Et pour ça n’hésitez pas à partager vos difficultés, vos doutes, vos hésitations. Ce challenge demande de la ressource et on en a peut-être pas l’impression si on ne le fait pas, alors partagez vos états d’âmes et demandez à votre communauté de vous encouragez. N’hésitez pas à les embarquez avec vous grâce à des work in progress, des stories, des croquis, etc. C’est un défi très solitaire, donc essayez d’impliquer au maximum les gens qui vous entourent. 

Et conseil bonus : Éclatez-vous !
Faites un Inkotber qui vous ressemble, qui vous fasse plaisir à vous avant tout.

Pour ma part je pars cette année sur du motif (ô surprise !), suivez-moi sur Instagram pour découvrir ça, et rendez-vous ici début novembre pour mon bilan.
Bon courage à tous !

 
5 astuces pour finir son Inktober en beauté !
 

5 commandements pour vendre ses illustrations sur les marchés de Noël

Voici un petit article avec cinq astuces, conseils pour réussir au mieux vos premiers marchés de créateurs, à la période de Noel en tant qu’illustrateur/trice.

Le choix des marchés

Ça y est vous êtes décidé à affronter le monde extérieur et à proposer vos illustrations, cartes, affiches à la vente ? Et quelle meilleure occasion que les fêtes de fin d’année pour se lancer ? C’est une période très riche en marchés en tout genres, alors impossible de participer à tous, il faut faire des choix. Pour cela j’aurais plusieurs conseils tirés de ma petite expérience personnelle.

Privilégier les marchés en intérieur ! Ça peut paraitre bête comme critère, mais je vous assure que passer une journée dehors au mois de décembre en attendant le client peut vous passer l’envie de faire les marchés… à tout jamais ! Et si toutefois vous vous lancez, veillez à être bien équipés : chaussures fourrés, cartons au sol pour isoler, gants, bonnets, thermos etc.

Privilégiez les marchés qui ne coûtent pas trop cher. En effet la participation aux marchés est rarement gratuite et il peut être tentant d’investir en se disant que ça vaut la peine. Sauf qu’il ne faut pas oublier qu’en vendant des produits à petits prix tels que la papeterie, il peut être difficile de rembourser son stand, mieux vaut privilégier les marchés où les places sont peu coûteuses, ce ne sont pas forcément les plus chers qui marchent le mieux et vous prendrez moins de risques.

Soignez la présentation

À la période de Noël, les gens veulent voir de la féérie ! Ne négligez pas cet aspect quand vous penserez à la déco de votre stand, bougies (électriques), guirlandes, peaux de bêtes, n’ayez pas peur des clichés, il faut que vous transportiez vos futurs clients sous le sapin !

Soyez particulièrement attentifs aux points de lumière, sur les marchés il n’y a pas toujours la possibilité d’avoir un éclairage de qualité, là aussi veillez à emporter avec vous tout ce qui pourra vous servir à mettre en lumière votre petite boutique (multiprise, lampes à poser, lampes pinces, guirlandes lumineuses…).

N’hésitez pas à proposer vos illustrations déjà encadrées, en cette période de frénésie féérique, les gens ont besoin de produits prêts à offrir, ils ne veulent pas courir les magasins pour trouver le bon cadre, alors proposer vos produits tout prêts peut-être un vrai plus.

Enfin pensez à utiliser des caisses empilées ou des étagères faciles à transporter pour créer de la hauteur et attirer l’oeil sur vos créations. Je vous conseille de créer votre mise en scène chez vous avec vos produits, vos éclairages, votre déco pour bien visualiser votre stand avant d’être sur place. Reportez-vous au descriptif du stand pour connaitre ses dimensions exactes, et n’hésitez pas à questionner les organisateurs sur l’emplacement, les prises disponibles, les éclairages etc.


Le choix des produits et leurs quantités

Lorsqu’on débute l’exercice des marchés de créateurs, on se pose forcément la question de la quantité de marchandise à prévoir. Ma réponse est la suivante : moins ! :) On a toujours tendance à vouloir prévoir beaucoup de quantité, mais à moins d’avoir déjà une bonne visibilité les acheteurs ont besoin de s’habituer à vous, il y a peu de chance qu’ils se ruent sur votre stand pour le dévaliser dès le premier jour. Mieux vaut donc prévoir de petites quantités de chaque produits, et de réajuster au fur et à mesure de la tendance. Vous découvrirez peut-être que ce que vous pensiez être votre produit phare n’intéresse pas beaucoup de monde, et serez peut-être surpris de constater qu’une de vos cartes cartonne alors que vous n’auriez pas misé sur elle. Bref, notamment sur des produits qu’on peut facilement réimprimer ne vous emballez pas sur les quantités et laissez-vous le temps de voir venir.

Pour ce qui est du choix des produits, il n’y a pas de règles, mais n’oubliez pas à quelle période de l’année vous êtes, cela peut influencer vos choix. Un calendrier de l’année à venir sera peut-être plus judicieux qu’un calendrier des fruits et légumes de saison (quoi que !), des cartes de Noël trouverons toujours preneurs, des cartes aux décors estivaux seront peut-être un peu trop décalées pour la période. Essayez de penser à des produits qui auront une utilité et du sens à ce moment précis de l’année.

L’équipement de base

Voici une liste non exhaustive des choses à ne pas oublier le jour J :

  • Eclairages

  • Ciseaux, matériel d’accrochage, scotch

  • Piles pour vos lampes

  • Votre plus beau sourire

  • Matériel d’emballage, papiers cadeaux, pochettes, étiquettes, élastiques

  • Carnet pour faire un inventaire des vos ventes

  • Etiquettes de prix

  • Fond de caisse, TPE

J’utilise pour ma part SumUp, et je vous conseille vraiment d’investir dans un lecteur de cartes bleues comme celui-ci si vous souhaitez faire plusieurs marchés en fin d’année. Peu cher à l’achat, vous ne payez de commission que si vous l’utilisez, et il pourra sauver de nombreuses ventes de clients qui n’auraient pas prévu de monnaie. Vous pouvez vous faire parrainer par n’importe qui en possédant déjà un et l’avoir ainsi à petit prix.

La communication !

Dernier point mais pas des moindre, la communication en amont de vos marchés ! Utilisez tous les canaux de communication à votre disposition pour ameuter la foule en délire, vous allez vendre vos oeuvres, le monde entier doit le savoir. Mais surtout votre communauté déjà présente sur les réseaux sociaux, qui sera ravie de pouvoir vous rencontrer et échanger avec vous. Instagram, Facebook, Twitter, articles sur votre blog, newsletter, essayez de planifier à l’avance pour ne pas rendre tout cela indigeste mais surtout n’hésitez pas à répéter les informations plusieurs fois et partout où vous le pouvez.

Enfin amusez-vous, vous allez voir vendre ses illustrations peut-être intimidant mais c’est aussi l’occasion de faire de belles rencontres et d’avoir des retours sympathiques sur son travail.

réussir ses marchés de Noël en tant qu’illustrateur